Le premier round !

A l'aide !
La Reine était inerte, visiblement, le discours de La Main ne l'avait pas particulierement enchanté. Elle fixait un point au loin, le regard vide. Quelqu'un la secoua.

- Oh mon dieu, OH MON DIEU ! QU'ON LUI COUPE LA TETE ! QU'ON COUPE LA TETE A CE MONSTRE ! Envoyer des meurtriers pour me tuer MOI, mais quel absurdité !

Voyant que les participants commençaient à paniquer, Alice essaya de se maîtriser. Elle se leva, tout d'abord (elle ne savait pas comment elle avait atterit par terre...)

- Bien. Ecoutez-moi tous, j'ai-... QUOI ?!

La Reine venait d'apercevoir la jeune messagère qui, plus tôt lui avait apporté une lettre de La Main. Elle la foudroya du regard et lui fit un geste signifiant "je te surveille..."

- Hrrum. Rien, je disais ! Votre survie depend de moi tout comme ma survie dépend de vous, je compte donc sur votre aide TOTALE dans cette épreuve. Vous devrez surement mourir pour moi, vous blessez pour moi, -sachez que je ne m'arreterais pas pour les blessés- tant pis pour eux. Nous allons commencer par nous eloigner de ces grandes portes là, elles ne m'inspirent pas confiance..!

- ALLEZ, ON Y VA TOUT LE MONDE ! SAUVEZ MOI, ET JE VOUS SAUVERAIS, GLOIRE A LA REINE !

Vengeance !

Om'bre n'avait pas eu le temps de souffler qu'elle fût amener à une nouvelle île. L'Arenassio. Encore une idée de la Main. Om'bre écouta le discours et semblait se décomposer au fur et à mesure que la Main parlait. On va mourir... On va mourir... ! Om'bre répéta assez de fois cette phrase pour se donner un mal à la tête. Elle regarda autour d'elle, totalement appeuré comme toutes les personnes présentent. Elle cherchait des têtes familières mais n'en trouva pas. Son angoisse ne cessa d'augmenter. Elle recula jusqu'à toucher la grande Porte qui enfermait tout le monde. Elle était un peu plus sur élevé que les autres et pût voir la petite estrade d'où se tenait quelques secondes au par avant la Main. Son regard s'arrêta sur une personne. C'était la Reine. Elle semblait inerte. Elle se leva et commença à parler jusqu'à ce que son regard croise celui de Om'bre. La Reine n'osa plus parler et lui lança un regard noir. En l'espace d'une demi-seconde Sno'w prit la place de Om'bre et lança un sourire amusé à la Reine.

- Ding Dong la Reine est morte, murmura Sno'w en étouffant un rire.
La jeune fille était heureuse de voir la Reine dans une si mauvaise situation. Elle était surtout contente car elle avait maintenant un moyen de pression beaucoup plus fort concernant la Reine. Elle lui lança un dernier clin d'oeil avant de tomber dans l'inconscient.

Om'bre regarda la sol, mordant ses lèvres le plus fort possible. Elle, enfin Sno'w, était définitivement la pire ennemie de la Reine. Et malheureusement elles allaient devoirs rester et se soutenir avec elle. La poisse... Je haïe la Main... , Je l'adore la Main ! Ahahahah bien fait connasse ! , Sno'w c'est pas un jeu là ! On va crever si on aide pas la Reine ! , Rien à foutre laisse moi rire de ma vengeance ! Regarde comme elle est TA Reine ! Elle s'est pas où allée, elle est dans la merde ! Elle s'est maintenant ce qu'on endure nous depuis quelques mois. Aucun contrôle, aucune issue de secours. Rien ! Alors maintenant on va voir comment la Bourgeasse va se démerder !

Om'bre souffla et suivie la foule pour s'éloigner de la grand Porte. Elle se mit à serrer instinctivement ses dagues, prête à les dégainer en cas d'éventuelles problèmes. La jeune fille chercha du regard parmi la foule une personne qu'elle pourrait connaître. Elle sentit alors une présence dans son dos.

Manipulaton, manipulation
- BOUH !

C'était Erwan qui avait posé la main sur Om'bre, il l'avait aperçut durant le discours de La Main mais n'avait pas pu la rejoindre jusqu'à présent. Il était soulagé de voir quelqu'un qu'il connaissait dans l'arène, et il vit que la jeune fille l'était aussi.

- Je crois qu'on est encore dans la mouise là, ma chère. J'espere que ton double bipolaire est toujours en toi parceque je crois qu'on va en baver aujourd'hui !

Il regarda autours de lui, la Reine menait un cortège de naufragés, presque aucun resistant n'étaient avec eux. "Huum, je ferais peut-être mieu d'aller parler à Alice, elle n'a pas l'air de trop savoir ce qu'elle fait..." Il prit Om'bre par la main et se fraya un chemin parmis les participants. Contrairement aux autres, Erwan n'était pas particulièrement stréssé par la tournure des evènements, il savait que la Reine pouvait être dangereuse lorsqu'elle se sentait en danger, elle ne se laisserait donc pas tuer facilement. Il s'inquiétait plus pour les nombreux enfants présent dans le cortège. "Ils vont nous ralentir... Il aurait mieu valut les faire attendre devant la porte, ils seraient mort rapidement et nous aurions eu plus de chance de nous en sortir..."

- Om'bre, on devrait aller voir La Reine non ? Lui dire qu'il faudrait établir un campement ? Des palissades pour se proteger, je sais pas ?

La jeune fille le regardait bizarrement, qu'importe Erwan se souciait peu de l'avis des autres... Il fut interomput :

Nous voilà dans de beaux draps !

Om'bre était à la fois surprise et soulagée de voir Erwan. Enfin une personne qu'elle connaissait et avec qui elle n'avait pas de compte à régler. Om'bre fût surprise de voir que le jeune homme était impassible et peu surprit du spectacle qui s'offrait à eux. Om'bre écouta Erwan et sentit sa main emprisonné. Elle était forcé d'avancer. Tout en se frayant un chemin à travers la foule, Erwan lui proposa l'idée d'aller voir la Reine. A son nom, le sang de Om'bre se glaça et son visage s'empourpra. Elle s'arrêta net. Erwan se retourna se demandant ce que la jeune fille faisait.
- Il y a un tout petit énormissime problème... J'ai eu un petit accrochage avec elle... Enfin J'ai, plutôt Sno'w... Et je pense pas que je sois la première personne qu'elle veuille voir, Om'bre mordait ses lèvres et baissa la tête. Elle n'aimait guère ce genre de situation. Elle aurait préféré fuir et disparaître à jamais que de revoir la Reine.

Erwan semblait étonné mais soulagé de savoir que le double de Om'bre était toujours présent. Il se rapprocha de Om'bre et lui souleva la tête. Son regard était amusé et semblait attendre l'histoire.
Sno'w prit possession du corps de Om'bre et poussa la main de Erwan. Elle était énervé à l'idée de devoir aider la Reine. La Main avait dû faire exprès pour s'amuser et se moquer d'elle. Comme toujours. Elle continua à marché avec le cortège.
- J'avais de bonne raison de lui parler franche. Elle l'avait bien cherché c'est tout. Moi j'aide pas la Reine elle a qu'à crever ça me fera des vacances ! De toutes façon vu les empotés qu'on se trimbale on va crever. Et si la on survit par je ne sais qu'elle chance, la prochaine étape ce sera la fin pour nous. C'est bien ce que l'autre guignol veut non ? Jouer avec nos vies.
Sno'w était à cran. Elle supportait pas parler de ses embrouilles et reconnaître ses fautes. Surtout pas devant Erwan.
Elle reprit la parole avant que Erwan n'en place une.
- Donc oui je serais toujours présente pour tuer ce qui s'attaquera à Om'bre mais pour ce qui est défendre la Reine ne compte pas sur moi.

Le visage de Om'bre reprit ses traits initiaux, Sno'w était partit. La jeune fille regarda Erwan qui semblait blasé et un peu sous pression. Om'bre s'excusa et détourna le regard de celui-ci.

Je vous deteste !
- Dis donc elle s'est pas calmée ta copine hein !

Erwan disait cela juste pour détendre l'atmosphère, les apparitions de Snow lui faisait un peu peur, il fallait l'avouer. Mais il n'était pas d'accord avec la jeune femme, ils devaient aller aider la Reine. Bizarrement, bien qu'elle soit insuportable pour la plupart des gens qui la connaissait, c'était une des seules personnes qu'Erwan appréciait... Et ce n'était pas une jeune schizophrène qui allait empêcher le garçon d'aller voir la Reine. Il devait a tout prix la proteger, car sa mort signifiait la mort d'Erwan, et Erwan ne souhaitait pas mourir. Enfin pas maintenant, du moins.

- Bon écoute, tu fais comme tu veux, moi j'y vais, je tiens pas à finir ma vie ici, pas sur cette île en tout cas.

Il regarda autours de lui, aucun signe de bêtes sauvages en approche, ni de meurtriers sanguinaires pour le moment. "Bien, je pense qu'on peu établir un campement, on est suffisament loin de la porte et la nuit va bientôt tomber" Erwan fit un signe de la main à Om'bre, il ne savait pas si elle le suivrait, tant pis. "Il faut que je trouve la Reine" il poussait des gens, courait d'un côté à l'autre du cortège... Mais il ne trouva personne.

- STOP ! Il hurla. OU EST LA REINE ?!!

Les gens se regardèrent sans trop comprendre. Beaucoup lui répondirent qu'elle devait être devant, mais justement les gens de devant lui disaient qu'elle était derrière.

- VOUS VOUS FOUTEZ DE MA GUEULE LA ?! CA FAIT DEUX HEURES QU'ON EST PARTIS ET ON A DEJA PERDU LA REINE ??! ALLEZ ON SE BOUGE, 'FAUT LA TROUVER !!

Erwan commençait à paniquer, comment avait-on pu la perdre ainsi ? La seule solution probable était que quelqu'un l'avait enlevé mais qui ? "Faut seulement prier pour qu'elle soit pas déjà morte... Sinon bye-bye ta tête Erwan..."

Quelqu'un lui adressa la parole.

Perdu.
Quelques heures seulement après son arrivée, qui, il fallait le dire, le laissait un peu décontenancé, Eli se retrouvait de nouveau perdu.
Il avait atterri dans un nouvel endroit, et il était incapable de dire comment il y était arrivé. Cette île... Ces îles, étaient décidément bien étranges, et il ne comprenait pas encore tout ce qu'il s'y passait, ni même qui était cette personne, "la main", qui venait de faire un discours plutôt de mauvais augures. Une révolution ? Une reine ? Mais où est-ce qu'il débarquait, au juste ?

''Aah non, murmura-t-il, je vais pas me laisser tuer pour une histoire que je ne connais même pas...''

Dans la foule, il se fraya un chemin jusqu'à celle qui attirait tant l'attention. C'était une femme qui visiblement, était en train d'ordonner à lui, comme à toutes les autres personnes se trouvant aux alentours, de la protéger. Cette reine, cette Alice, ça devait être elle.
Eli sentit son cœur s'accélérer, il commençait enfin à comprendre l'urgence de la situation. Il se passait quelque chose sur cette île, il ne savait pas quoi, il n'en avait d'ailleurs pas la moindre idée à cette heure. Mais ce qu'il savait à présent et ce qui lui importait le plus, était le fait qu'ici, et depuis son réveil sur la plage, il était en danger, et dans l'immédiat, s'il ne voulait pas y laisser sa vie, il devait protéger cette femme qui lui paraissait affreusement affligeante.

Il prit le temps de respirer, puis s'éloigna d'elle. Il voulait être sûr que ce n'était pas un rêve, ou une énorme blague, et alors qu'il traversait la foule animée par les réactions brûlantes des personnes présentes, alors qu'il se prenait un coup à l'épaule et que par inadvertance on lui marchait sur les pieds, il savait déjà que cet endroit, c'était la réalité. Un bref instant, il cru qu'il allait regretter sa vie ennuyeuse. Cette idée s'envola bien vite lorsque, tandis qu'il s'aventurait vers le bord de la foule pour trouver une issue possible, il se surprit à aborder un sourire en coin.

Panique des autochtones

Cela faisait maintenant une semaine que Hadrien s'était réveillé sur cette plage vibrante de soleil. Rien n'avait pourtant changé pour lui, il ne savait pas comment il était arrivé ici, ni pourquoi. Ces questions ne cessaient de le tourmenter, il ne dormait plus, ne mangeait presque rien. En quelque sorte cela lui rappelait ses intenses révisions quand il était encore à la fac de médecine... À la médecine ! Il ne s'était pas écoulé autant de temps qu'il n'avait vu une plaie sanguinolente, ou une fracture, ou encore un bloc, depuis la douce époque de sa vie universitaire. La quiétude de cette île le plongeait dans de lointains souvenirs. Il n’espérait qu'une chose rentrer au plus vite possible de cet enfer. Retrouver ses livres qui expliquaient les longues procédures de chirurgies, mais ce qui lui manquait le plus, c'était l'euphorie du bloc opératoire, pour un chirurgien ça n'a pas de prix. Il avait cependant sur lui l'essentiel sa trousse de premier secours, sans quoi il ne se sentirait pas homme, pas un homme complet du moins. Il ne s'en était pas servie depuis son arrivée sur l'île, et il comptait bien préserver ses stocks de bandages et désinfectants !

Il avait depuis son arrivée rencontrait quelques quidams, mais ils ne témoignaient aucun intérêt pour ces êtres dont il ne connaissait ni l'histoire, ni l'existence avant sa mystérieuse arrivée sur l'île, où devrais-je dire ces îles. En outre, il avait la désagréable impression d'être le joué de force cosmique, que la condition de pauvre mortel ne pouvait comprendre. Quelque chose d'aussi abstrait qu'un futur prédestiné le renvoyait constamment à d'intenses réflexions sur les tragédies antiques, cela l'irritait également. Pour un scientifique, des faits non réels, ne sachant même pas si cela provient de notre imaginaire, à quelque chose d'effrayant et de dérangeant. Oui Hadrien était toujours aussi perdu qu'en début de semaine.

Cependant, un scientifique à certains réflexes quand il parvient à une situation peu commune comme celle-ci. D'abord, celui de bien évidemment observer ce qui nous entoure, notre environnement et les habitants qui le constitue. Cela arrangeait bien notre étudiant, observer, au lieu de s'intégrer, et de participer était quelque chose comme une seconde nature pour lui. Son manque d’intérêt pour ces êtres, venait surtout pour Hadrien d'une façon qu'il les traitait comme sujet de laboratoire, qu'on observe et étudie.

Pendant ses séances d'observation, quand il cessait de réfléchir car il ne trouvait toujours aucune solution attestant du miracle de son arrivée, il avait entendu parler d'une main, d'une reine. En avait-il compris le sens ? Non, ce qu'il en avait conclu c'était que ces îles étaient sous la direction d'une monarchie présidée par une reine, et non des rois comme l'exige l'histoire de France. Ses habitants, n'étaient sûrement pas à l'origine français, cependant chacun communiquait avec le même langage. De bien étranges habitants, il entendit également parler de loups et de vampires, sornette ! *Cette île ne s'est pas débarrassée de ces superstitions obscurantistes ! Elle est donc sûrement en retard sur son temps, et sur la médecine !* Tout cela n'était qu'hypothèses que notre cher étudiant concoctaient pour ne pas mourir d’ennuis dans cette île perdue.

Une chose était bien réelle cependant, ce n'était pas une hypothèse, la situation ici présente, était extrêmement dangereuse. Hadrien ne comprit aucun mot du discours de celui qu'on appelait "La Main", du violent évanouissement de celle qu'on nommait "Reine", et de son appel à l'aide qui suivit. Malgré son profond désarroi, la pagaille qu'avait déclenchée le S.O.S prouvait bien au jeune homme qu'il avait à faire ici à une situation dangereuse. La quiétude de ces îles n'était maintenant qu'un sombre mirage. Les cris volaient en éclats autour d'Hadrien. Il ne put saisir que quelques bribes de phrases, quelques paroles sensées, il comprit donc qu'il fallait protéger la "Reine". Hadrien ne l'entendait pas de cette oreille ! Il était venu ici contre son gré, il se sentait prisonnier de cette île et de ses habitants, ils n'allaient pas leur venir en aide. Cependant, si des blessés se présentaient à lui, ou que simplement il en apercevait, son devoir de médecin passera avant son désir de fuir.

Car oui, Hadrien voulait fuir ce théâtre de démence qui se jouait sous ses yeux.

Dignité et petit coin
- Du calme, DU CALME ! Je suis là ! J'étais simplement allé au toilette ! Avec tout ce qu'il vient de se passer, j'en avais plus qu'envie.

La Reine ne se soucia pas des regardes haineux que lui lançèrent la populace. Elle fit une rapide mise au point dans sa tête : "La Main n'a toujours pas envoyé de bêtes sauvages ni de créatures pour me tuer, soit elle est trop occupé ailleurs, soit elle nous reserve une suprise de taille..." Alice rejoignit la foule, et passa devant ce qu'elle supposait être un medecin. Elle le détailla, il avait une trousse de secour sur lui :

- Tu es medecin ? Elle n'attendit pas sa réponse qu'elle reprit- bien, tu seras plus utiles auprès de moi, viens.

Le ton de sa voix ne laissait clairement pas le choix. Après tout, même si la situation était catatrophique, Alice était une Reine, et une Reine n'avait pas besoin de demander pour obtenir ce qu'elle voulait, il suffisait simplement de le suggerer. Mais malgrès son apparence confiante, elle n'en menait pas large sous ses vêtements de soie rouge. Alice ne savait pas comment elle allait s'en sortir... Pour l'instant, la foule était avec elle car La Main les avait menacé de mort si elle mourrait, mais que se passerait-il si La Main changeait de règle ? Les gens se retourneraient surement contre elle, car elle le savait : elle était insuportable.
Elle bouscula -pour rejoindre le devant du cortège- un homme qui avait l'air un peu perdue et qui portait des lunettes. Alice lui jeta un regard noir et atteignit finalement le bout de son escorte. Elle allait faire un discours mais elle fut interromput par une vieille connaissance...

Pris la main dans le sac

Hadrien tentait de fuir désespérément, il n'était pas le seul d'ailleurs. Un homme plutôt âgé avec des lunettes et des cheveux longs était clairement dans la même situation que lui. Pourtant après sa rencontre sur la plage, il n'était pas particulièrement tenté d'aller lui proposer son aide... *Il trouverait le chemin de la sortie tout seul, ou je le suivrai, il a l'air d'un homme intelligent, au moins un d'entre nous trouvera la manière de partir d'ici*. Hadrien n'était pourtant pas couard, il faisait simplement preuve de mauvaise volonté. Il avait de la rancœur pour ces habitants qu'ils l'avaient privé de sa précieuse médecine *Heureusement que j'ai ma trousse de secours* Se répétât-il encore.

Heureusement ? Ceci est un conclusion un peu rapide cher Hadrien !

Une soudaine agitation affola la foule des autochtones à la suite de cette annonce :
-" VOUS VOUS FOUTEZ DE MA GUEULE LA ?! CA FAIT DEUX HEURES QU'ON EST PARTIS ET ON A DEJA PERDU LA REINE ??! ALLEZ ON SE BOUGE, 'FAUT LA TROUVER !!"
Agitation qui n'était évidemment pas partagée par notre monsieur à lunette, ni ce petit étudiant.
Hadrien se contenta de regarder la foule ébahi, tout le monde regardait dans les moindre recoins pour trouver ce qui pouvait ressembler à une Reine. Bien sûr, ces brillants êtres ne la trouvèrent pas, et c'est la Reine qui se déclara :
-"Du calme, DU CALME ! Je suis là ! J'étais simplement allé au toilette ! Avec tout ce qu'il vient de se passer, j'en avais plus qu'envie".
Ce verdict déclencha un sourire en coin à notre petit médecin. *Au toilette, en situation de guerre ! Elle doit être plus âgée qu'elle veut bien le prétendre !* Cette conclusion l'amusa. La distraction fut de courte durée...
Reprenant patiemment l'observation des lieux pour trouver un chemin pour fuir, il ne remarqua que la Reine se tenait à ses côtés. Un voix le sortie soudain de sa torpeur :

" - Tu es médecin ? Bien, tu seras plus utiles auprès de moi, viens. "

A cet instant Hadrien se sentait comme un enfant qu'on venait de surprendre entrain de faire une grosse bêtise. Il avait tenté de fuir, et maintenant il était démasqué par la Reine, il ne pouvait s'échapper. Une horde d'autochtones se pressait autour de la grande majesté, ne laissant aucune occasion à Hadrien de fuir. * Tout ceci est à cause de ma trousse ! Si au moins j'avais était un peu plus intelligent, je l'aurai caché !* A cet instant Hadrien n'en voulait pas à ces êtres étranges, mais bien à lui même. Soudain il se rappela quelques mots du discours de la main, elle avait dit quelque chose comme : Si la reine meurt, vous mourrez tous !

Hadrien restait septique sur cette conclusion. Les habitants était tout de même nombreux, comment pouvait t-il tous les abattre ? * Il doit posséder une armé, bien sûr ! Et puis zut je ne sus pas venu ici pour jouer à ces foutus jeux ! * Soudain il se rappela qu'il ne savait même pas pourquoi il était ici * C'est peut être pour ça... protéger une reine avec des problèmes urinaires, et une bande de sauvages même pas foutu de ne pas la quitter des yeux cinq minutes !*

S'il entrait dans la partie maintenant, il serait sujet au même jugement que les habitants. Pourtant avait-il le choix ? Etre tué en tant que déserteur n'était peut être pas une excellente chose non plus. Rejoindre la Main ? Hadrien ne savait même pas qui elle était ni où la trouver. Une chose était pourtant clair dans l'esprit d’Hadrien * Je ne me battrai pas, je resterai sur le côté à soigner les blessés*
Il espérait du moins qu'il aurait le nécessaire dans sa trousse.

- Très bien je vous soignerai en cas de besoin, mais ne me faite pas combattre, je serai plus utile à vos côté que sur le champ de bataille.

Il espérait avoir convaincu la reine. En attendant sa réponse, il réalisa soudain qu'il avait demandé une permission à une Reine. Il était devenu son sujet, et donc sujet de ses désirs. Il avait prit un risque en faisant cela, mais ne pas flatter une Reine en la persuadant supérieur à vous, n'est pas une bonne stratégie. * Bien, maintenant je ferai mon devoir de médecin, j'irai soigner les habitants de cet île, mais il faut que je dise autre chose à la Reine, même si elle n'appréciera pas..*

- En tant que médecin, je ne peux soigner qu'un camp. Mon devoir est de soigner vos ennemis aussi. Je reste neutre dans ce combat, et vous promet de vous soigner si cela est nécessaire, mais je ne peux laisser mourir un homme, qu'il soit votre ami ou non.

La voix d'Hadrien était resté neutre, il attendait anxieusement la réponse de la reine, et à cet instant il enviait le monsieur à lunette, qui lui était libre de fuir où il voulait.

On fait ce qu'on peut.
Elian était toujours déterminé à trouver une issue, par tous les moyens. Il n'avait aucune intention de participer à ce jeu grotesque, il ne voulait pas, dans aucune mesure, prendre le risque de se blesser ou même de mourir bêtement, s'il quelque part il pouvait exister une échappatoire.
Il sentait sur son front, des gouttes tièdes ruisselait : mais celles ci étaient plus du fait de la chaleur qu'il ressentait à cet instant que de la peur elle-même. Toute cette foule, partout, criant, sautant, se bousculant. Il n'avait jamais apprécié ce genre d’ambiance, et dans cette arène, il sentait plus que jamais cette sensation de gène, se transformant presque en colère vis-à-vis des autres. Leur proximité le dérangeait, leur excitation l'exaspérait.
Oui, il fallait qu'il sorte de là.

Pourtant, il demeurait à l'extérieur d'un calme affligeant. Il n'avait encore adressé la parole à personne, alors qu'il ne comprenait pas le moins du monde ce qu'il était en train de se passer, si ce n'était qu'il fallait protéger la femme aperçue plus tôt, et qui , à entendre les autres crier autour de lui, avait disparue. Grand bien lui en fasse ; elle devait sûrement avoir trouvé une cachette sûre qui lui garantirait de survire. Pour l'heure, ça n’intéressait pas vraiment Eli.

Il avait réussit à se diriger vers les bords de l'arène : de grands murs formaient une barrière infranchissable, et semblait à première vue, faire le tour sans faille. Il entreprit cependant de vérifier cela par lui même, et commença à marcher le long du mur tout en le touchant d'une main. Parfois, il était obligé de s'en éloigner, quand trop de gens étaient amassés près de lui : c'est d'ailleurs, lorsqu'il s'en éloigna de quelques mètre qu'il fut de nouveau bousculé, par une femme cette fois. En se retournant pour la regardait, il reconnu instantanément Alice : son regard noir le laissa perplexe. C'était elle qui venait de le bousculer !
Il s'en désintéressa pour continuer ses recherches, mais fit soudain volte face après quelques secondes : non, il venait de la trouver, il n'allait pas simplement faire comme si de rien était. Elle n'avait pas encore eu le temps de s'éloigner, il arrivait encore à distinguer dans la foule. Sans plus réfléchir, il marcha en sa direction pour essayer de la rattraper.

"Hé, attendez !" lançait-il vainement, puisque son faible appel semblait un murmure au milieux des cris des autres captifs de l'arène.
Il faillit trébucher, car son pied avait heurté quelque chose de lourd : c'était une barre en métal, un peu tordue, certainement à force d'être piétinée. Pour lui qui ne savait ni se battre, ni même ce qu'il risquait d’affronter, c'était un don du ciel... Il la ramassa, et quand il releva la tête, il fut surprit de voir que la reine parlait à un homme dont le visage ne lui était pas inconnu : C'était celui qu'il avait rencontré sur la plage, Hadrien lui semblait-il.

Alors qu'il les rattrapait, il surprit leur conversation.

- En tant que médecin, je ne peux soigner qu'un camp. Mon devoir est de soigner vos ennemis aussi. Je reste neutre dans ce combat, et vous promet de vous soigner si cela est nécessaire, mais je ne peux laisser mourir un homme, qu'il soit votre ami ou non.

Il se mit alors à leur hauteur, et mis sa main sur l'épaule de l'homme. Il ne savait pas s'il survivrait à une quelconque attaque de monstre, d'animal ou d'il ne savait trop quoi. Alors, il lui lança un sourire.

"Comment on se retrouve... Si tu permets, je vais rester dans ton ombre, à moi aussi tu peux mettre utile. Il lança un regard à la reine, et montra fièrement sa barre de métal. "C'est vous la reine, hein ? Je vais protéger votre médecin avec ça, on a tous besoin de lui."

Il se doutait que son intrusion pouvait paraître un tout petit peu opportuniste ; en réalité, il s'en moquait bien.

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Citation :: Une horde de Caplus empêcha la Reine de répondre.

Description des Caplus : Petite créature d'environ 50 centimètres ayant des bras et mains immenses compte tenue de la taille de leur corps. De grand yeux globuleux couvrent entièrement le visage de ces abominations de la nature.

Votre objectif : Protéger la Reine pour rester en vie.

Que le combat commence !

Om'bre regardait la scène en retrait. Elle n'avait pas suivis Erwan, et préféré ne pas se mélanger à la foule. Il y avait trop d'agitations, trop de monde, trop de bruit. Elle avait horreur de l'agitation. Cela lui rappeler de mauvais souvenirs. Les souvenirs de son village. Des souvenirs trop dur pour elle. Son tatouage la démangeait en signe de rappel. Om'bre porta sa main derrière sa nuque. Elle frotta son tatouage pour apaiser la douleur, comme pour chasser quelques chose d'indésirable.

Son attention se reporta sur la foule. Deux nouveaux personnages avaient fait apparition dans la pièce dramatique qui se déroulait sous les yeux de Om'bre. L'un se disait Médecin et l'autre son protecteur. Om'bre les fixa d'un air blasé. Encore des guignols au service de sa Majesté, Reine des Potiches ! Om'bre esquissa un léger sourire. Sno'w détestait la Reine au plus au point, mais elle était obligé de la sauver. Sinon elle aussi pouvait mourir. Même si elle avait le devoir de protéger la Reine, elle gardait toujours en tête ses arguments et son dégoûts pour Alice. Non mais sérieusement, comment tu veux que la « Reine » soit protéger avec deux lourdeaux pareils ? « Oh ma Reine je serais votre guérisseur » « Oh ma Reine je protégerais votre médecin quoi qu'il en coûte » On est pas aidé ! Om'bre se retenu de rire, il ne fallait pas qu'elle éveille des soupçons sur sa schizophrénie.

Sno'w avait raison, elle était face à un spectacle absurde. Face à des pantins. Personne n'avait de plans, personnes ne savait comment protéger la Reine. Ils étaient tous au bord du gouffre.
Om'bre prit une bouffé d'air. Il fallait qu'elle bouge, qu'elle face un tour histoire de se changer les idées. Rester là ne servait à rien. Et rester à côté de la Reine n'était que source de problème. Et puis une personne de plus ou de moins. Cela ne changerait rien. Si la Reine devait mourir, rien ne pourrait arrêter La Main. J'croyais qu'il fallait qu'on reste à côté de l'autre cruche au cas où elle se pète un ongle ! , Oui mais pour l'instant on bouge pas. Faire un tour ne peut pas nous faire de mal. Et puis y a trop de monde... .

Om'bre commença à partir vers un côté parallèle au groupe lorsqu'elle fût surprise par une ombre. Non une mais plusieurs. Assez massives mais ne dépassant pas un mètre. Des bruits se firent entendre. Les ombres avancèrent vers la lumière et Om'bre pu apercevoir ce qui gêné le passage. Elle fût paralysé. Se demandant si ce qu'elle voyait pouvait être réelle ou si c'était juste une hallucination dû au soleil qui tapé fort. Un cri derrière elle confirma que ce qu'elle voyait n'était pas une simple hallucination, mais la réalité. Om'bre tomba à terre. Deux créatures hideuses sortir de l'ombre des arbres. Deux immenses bras leurs permettaient d'avancer. Elles étaient à la fois poilus et gluantes. Leurs contours fût indiscernables. L'une des créatures poussa un cri strident, révélant plusieurs rangées de dents toutes pointus et coupantes comme un rasoir. Les deux monstres avancèrent vers Om'bre. Oh putain ! Oh putain ! OH PUTAIN OM'BRE BOUUUUUGE ! Mais Om'bre resta paralysé. C'était la première fois qu'elle voyait ce genre de bête. Om'bre était en état de choc. Il fallait la faire bouger coûte que coûte. Sno'w décida de prendre sa place. La jeune fille se releva rapidement et recula. Elle tourna légèrement la tête pour voir comment se débrouiller les habitants et les naufragés. Eux aussi étaient encerclés par ces étranges créatures.

Bon tu me laisses gérer, tu te calme et tu te taie ok ! , O-Oui... Sno'w sortit ses deux dagues de leurs fourreaux. Elle allait enfin tester les dagues sur de vrais cibles. Et pas sur de simples arbres comme elle avait fait pendant un mois.
A la vue des armes, les bêtes poussèrent des cris bien plus fort. Leurs regards aussi noir que le fond d'un puits vira aux rouges. Les bêtes allaient attaquer. En même temps. Chacune prirent un côté opposés pour se jeter sur Sno'w. Celle-ci recula à temps, elle avait comprit la tactique. Les deux monstres se croisèrent et firent crisser leurs griffes sur la terre. Relevant un nuage de poussière. Sno'w en profita pour se jeter sur une des deux bêtes. Elle planta la première dague dans un des deux yeux du monstre. Celui-ci poussa un cri de douleur et d'une de ses grosses mains balança Sno'w vers le côté avant de se ruer sur elle. Sno'w bloqua l'attaque de la bête en mettant ses bras en force de croix. Elle n'allait pas tenir longtemps, et le poids de la bête se faisait ressentir dans ses bras. Trop fragile.

Elle allait lâcher prise, la pression était trop forte pour elle. Mais à la place de recevoir les dents de la bête sur sa jugulaire, elle reçu sur elle le poids entier. Quelqu'un l'avait aidé.

Attention !
Erwan ne s'était tout d'abord pas aperçu qu’Ombre ne le suivait plus. Il avait continué de marcher jusqu'à la Reine, sauf qu'elle était en pleine discussion avec deux inconnus. Erwan ne les avaient jamais croisé sur l'île avant aujourd'hui, il les laissa donc parler.

"C'est bizarre... Il n'y a pas tellement d'habitant sur l'île, je ne me souviens pas de les avoir déjà vu... Peut-être qu'ils viennent juste d'arriver ! Ou alors, ce sont des partisans de La Main..."

- Om'bre ! Tu peux jeter un oeil sur ces deux là pendant que je vais parler à la Reine ?

Il la chercha, mais ne la trouva pas. "Putain, elle est partie où encore ? Si elle croit que c'est le moment !" Il s’engouffra dans le cortège, bousculant les gens sans leur adresser un regard. Quand Erwan eut fini de faire le tour des endroits où Om'bre aurait pu être -c'est à dire pas beaucoup vu qu'elle ne connaissait pratiquement personne- Erwan commença à s’inquiéter. Mais pas pour la disparition de la jeune fille non, il voyait au loin une grande masse sombre qui semblait se rapprocher du groupe. Il essaya de distinguer une forme, et vit qu'il s'agissait d'un énorme troupeau de Caplus ! Il en avait chassé quelques heures auparavant car ceux-ci infestaient la forêt proche de la ville. Leur simple vue suffit à le faire paniquer. Un Caplus seul n'était pas dangereux, en groupe de deux ou trois il fallait commencer à s'en méfier, et une vingtaine n'en parlons pas. Le problème c'était qu'il y en avait plus d'une cinquantaine qui se dirigeait vers eux.

- Des Caplus ! DES CAPLUS APPROCHENT ! Il hurla.

Une des bêtes lui avait agripper la jambe, elle était toute seule. Elle devait être en avance par rapport au reste du groupe qui était bien à cinq minutes du cortège de la Reine. Il essaya de se dégager, les gens autours de lui ne comprirent pas tout de suite ce qu'il se passait. Il leur hurla dessus pour leur dire de protéger la Reine. Un homme d'environ trente ans l'aida à se dégager de la créature, mais en se relevant, Erwan tomba sur le dos.
Il ne sentit bizarrement pas le sol sous lui. Il avait percuté une sorte de boule graisse, il n'avait pas encore retourné la tête pour voir ce qu'il y avait sous son dos qu'il se retrouva nez à nez avec Om'bre.

- Eh ! T'étais où toi ?! On a besoin de toi là-bas !

Il était énervé, en total panique et lorsqu'il vit que la chose sur laquelle il avait trébuché était un autre Caplus il failli vomir. La bête avec explosé de l’intérieur, un liquide vert et gluant lui sortait de la bouche et des yeux. Il se calma pendant quelques instants puis dit à Om'bre :

- Il faut qu'on rejoigne les autres, c'est trop dangereux seul, ici.

Que le sang des Caplus coule !

Sno'w faillit hoqueter lorsqu'elle vit du liquide verdâtre sortir de la bouche et des yeux de la bête. Elle sentit le liquide encore chaud se déverser sur son bras. Elle rejeter la bête de toute ses forces sur le côté. Et essaya de se débarrasser tant bien que mal du liquide gluant.

- Il faut qu'on rejoigne les autres, c'est trop dangereux seul, ici.

Erwan semblait nerveux et paniqué. La situation commençait à tourner au désastre. Comme dans un film d'horreur. Sno'w regarda la foule, paniqué à la vue des monstres. Il y en avait beaucoup, beaucoup trop pour arriver à les chasser. Sno'w avait eu beaucoup de difficulté à en tuer un, et voilà qu'il y en avait une cinquantaine qui avançaient vers le groupe. Personne ou presque étaient armés. Le combat allait être difficile. Sno'w se releva et suivit Erwan qui marchait en direction de la foule. Celui-ci lui expliqua qui était ces énormes bêtes. Ils allaient devoir se serrer les coudes. Et surtout ne pas faiblir.

La jeune fille prit une inspiration et se concentra sur le mouvement des bêtes. Il fallait trouver leurs points faibles. Une tactique pour les tuer rapidement. Elle les observa un petit moment, et remarqua que les Caplus protégeaient leurs ventres. Elle se souvint que lorsque Erwan était tombé sur l'un deux la pression des dagues sur le ventre l'avait fait éclater de l'intérieur. Sno'w se tourna vers Erwan et lui expliqua ce qu'elle venait de remarquer, puis elle se prit une grande inspiration et cria :
- Ecoutez moi bien car je répéterais pas deux fois ! Frappez le plus fort possibles leurs ventres ! C'est comprit ? LEURS VENTRES !

Sno'w se retourna vers les Caplus. Il y en avait beaucoup et d'autres semblaient être encore dans la forêt. La jeune fille pointa ses dagues en avant, face aux Caplus. Ils étaient maintenant encerclés, sans issues de secours. Ils devaient passer à l'action.

- Allez venez mes petits, venez voir Tata Sno'w elle a quelques choses pour vous !
Sno'w esquissa un sourire. Un sourire moqueur. Un sourire fou. Sno'w était aux bords du rire. Elle délirait totalement. C'était son côté sauvage et fou qui ressortait. Le vrai côté de Sno'w. Celui que Om'bre s'était créée. Une personne forte, riant de tout, se souciant de rien. Une héroïne selon Om'bre.
Alors Sno'w s'avança vers un des Caplus, c'était un des plus proches d'elle. Elle lui enfonça la première dague entre les deux yeux puis l'autre dans le ventre. Un liquide similaire à l'autre sortit de la bouche et des yeux du monstre. Sno'w repoussa le cadavre d'un coup de pied, et libéra les deux dagues ensanglantés. Et de un ! . Sno'w était fière d'avoir vaincu une de ces vermines. Mais il en restait beaucoup malheureusement. Elle fixa Erwan qui n'avait pas bougé.
- C'est partit !

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